Competition

Plateaux 1 – 6

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Plongez dans l'histoire en rejoignant l'un des six plateaux officiels du Mans Classic ou encore des plateaux supports. Si vous possédez déjà un compte Peter Auto, connectez-vous pour finaliser votre inscription directement.

With a view to offering spectators and competitors alike grids that are uniform in terms of performance and historical relevance, the almost 500 cars competing are divided into six grids, each corresponding to a different period. The models selected are those that took part in the Le Mans 24 Hours between 1923 and 1981. Priority is given to cars that actually raced in the event at the time. For each grid, ten reserve cars take part in the day and night practice sessions, ready to make up for any withdrawals or retirements. A herringbone start, known as "Le Mans", as it was used from 1925 to 1969, will be organised for grids 1-2-3-4. The others, which are much faster, will start according to the rolling start procedure.

Tray 1

1923 - 1939

Les pionniers et la poussière, puis la domination des 8 cylindres en ligne

En 1923, tout est encore très récent : l’idée même d’un circuit, que l’on a finalement préféré aux courses de ville à ville, et surtout cette folle ambition d’« améliorer la race automobile » avec un critérium de 24 heures ! Le plus souvent, ce sont des concurrents privés, plutôt que des constructeurs, qui osent s’y frotter. Mais ce spectacle inédit devient rapidement très populaire et, du monde entier, on accourt pour y participer.

Le Mans Classic est l’occasion de redécouvrir cette ambiance. Certaines participantes du plateau 1 ont 90 ans et plus… La plupart sont équipées de boîtes non synchronisées… Certaines n’ont de freins que sur les roues arrière, mais elles dépassent les 160 km/h sur les Hunaudières… Toutes sont poussées à leurs limites ! Si vous avez la chance d’aligner une voiture « avant-guerre » au Mans Classic, sur le grand circuit de ses exploits, vous ne l’oublierez pas, et le public non plus.

Tray 2

1949 - 1956

Les Verts sont de retour !

Après dix années d’interruption, de nombreuses marques ont disparu, laissant place à de nouvelles, comme Jaguar et Ferrari, qui montent en cylindrée et imposent leur domination. C’est d’ailleurs un constructeur italien qui remporte la première course d’après-guerre. Cependant, les années 1950 sont indéniablement marquées par Jaguar, avec les Types C et D en tête, tandis que Talbot (1950) et Mercedes (1952) défendent ardemment leurs victoires.

Le Mans demeure LE rendez-vous des « sorciers de la mécanique », ces amateurs passionnés qui préparent la course pendant une année entière pour 24 heures de gloire ou de déboires. Leurs « spéciales », souvent baptisées de leur nom, exploitent toutes les ressources disponibles, des puissants moteurs Delahaye aux plus petits Panhard. Sous le capot des Monopole et des DB, ces dernières remportent régulièrement le très convoité Indice de Performance.

Tray 3

1957 - 1961

Les Rouges passent... et gagnent !

Après avoir dominé les 1000 Miglia, Ferrari s’impose au Mans avec sept victoires à partir de 1958, une année où, sur 24 heures de compétition, quinze heures se déroulent sous la pluie et trois sous un véritable déluge... Cependant, en 1959, Aston Martin s’invite sur la première marche pour sa seule et unique victoire au Mans, confirmant ainsi son succès au Nürburgring.

La firme anglaise ne renouvellera pas cet exploit l’année suivante, bien qu’elle parvienne à placer deux de ses cinq voitures parmi les 13 rescapées sur 55 engagées. En 1961, Ferrari égale les performances de Bentley et Jaguar en décrochant une cinquième victoire.

Tray 4

1962 - 1965

Cavallino encore et toujours, mais les Américains débarquent…

En 1962, Ferrari monopolise le podium et devient le constructeur le plus titré dans la Sarthe. Après quatre victoires en huit participations, Olivier Gendebien annonce une retraite bien méritée. Cette année-là, 11 GT figurent parmi les 13 premiers. En 1963, Le Mans découvre la turbine avec BRM/Rover, qui reviendra en 1965. Bien que cette même année voie une nouvelle victoire du Cavallino, Ford fait ses débuts discrets sur les terres mancelles avec une Lola GT équipée d’un moteur Ford. L’année suivante, la marque revient en force avec trois GT40 et deux Cobra Daytona.

Le regretté Phil Hill s’illustre également en établissant le record du tour ! Même la neuvième victoire de Ferrari est marquée par une touche américaine, puisqu’elle est remportée par la 275LM du N.A.R.T. (North American Racing Team) !

Tray 5

1966 - 1971

C’est... l’Amérique toujours, mais Porsche assure.

En 1966, le moteur central s’impose. Ford fait preuve de domination et écrase Ferrari lors de deux années de duels spectaculaires, allant jusqu’à monopoliser le podium cette même année.

L’année 1967 est surnommée les 24 Heures du Siècle, en raison d’un plateau de qualité exceptionnelle. Cette année, marquée par tous les records, incite les instances sportives à réguler la cylindrée des prototypes.

Le géant américain continue sur sa lancée et confirme son hégémonie en 1968, puis en 1969 : la Ford GT40 entre définitivement dans la légende.

C’est alors que Porsche entre en scène, établissant de nouveaux records avec une moyenne de 222,3 km/h sur 24 heures en 1971, un exploit qui restera inégalé pendant quatre décennies.

Tray 6

1972 - 1981

Ford s’impose, Matra s’accroche, Porsche guette…

En 1972, une modification du règlement met fin à la domination des Porsche 917. Prêts à relever le défi, les V12 Matra prennent le relais avec trois victoires consécutives d’Henri Pescarolo, avant de tirer leur révérence. L’édition 1975 est marquée par la Gulf Mirage (1ère et 3ème places), qui permet à John Wyer de rejoindre les rangs des légendes de l’endurance.

C’est également le début de trois années victorieuses consécutives pour Jacky Ickx, offrant au champion belge l’occasion d’égaler le record des victoires de son compatriote Olivier Gendebien. Ce record sera plus tard surpassé par le Danois Tom Kristensen, avec neuf victoires en 2013.

En 1978, c’est au tour du « Coq Gaulois » de briller. Renault s’impose avec l’Alpine, menée par les Français Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud, qui dominent Porsche de bout en bout. Dans le même temps, un autre Français, Jean-Pierre Jabouille, s’adjuge le record absolu. En 1979, le circuit subit des modifications. Juste avant l’apparition sur la piste des Ferrari BBLM et des BMW M1, Porsche amorce une série de victoires qui demeure, à ce jour, inégalée.

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